Vous êtes à la recherche d’un complément efficace pour booster votre taux de testostérone ?
Parmi la jungle des marques, des déclarations chocs, des mélanges propriétaires et des ingrédients les plus inconnus, il n’est pas facile de s’y retrouver et de faire les bons choix.
Un ingrédient dont l’efficacité a été prouvée et validée par la recherche scientifique, ou encore un ingrédient qui jouit d’une utilisation traditionnelle reconnue depuis plusieurs centaines années, a beaucoup plus de chance de satisfaire vos objectifs et de vous aider à booster votre testostérone et votre prise de masse qu’un ingrédient n’ayant aucune validité et ne jouant que sur un bon marketing.
Aujourd’hui, pour vous aider dans vos choix, augmentertestosterone.com vous livre un aperçu des ingrédients boosters de testostérone qui marchent, mais aussi des ingrédients qui ne marchent pas.
Les ingrédients boosters de testostérone qui marchent
Commençons par le plus positif.
Quels sont les ingrédients et substances qu’on a envie de voir dans un booster de testostérone et dont l’efficacité est validée ?
1. Acide D-Aspartique :
Une étude a observé les effets de la prise d’une dose journalière de 3.12g d’acide D-aspartique pendant douze jours, chez les hommes, et également chez les rats.
A la fin du cycle de 12 jours, les résultats mesurés sont plutôt spectaculaires ! Hausse du taux de testostérone de 42%, et augmentation de 33% de LH (Hormone Lutéinisante).
L’acide D-aspartique augmenterait la concentration de GMPc dans l’hypophyse, neurotransmetteur qui commande la sécrétion d’hormone LH.
Celle-ci stimule à son tour la production de testostérone par les cellules de Leydig, présentes dans les testicules.
Il est cependant important, lors d’une prise d’acide D-aspartique, de compléter avec un inhibiteur d’aromatase.
2. Saw Palmetto :
Le Saw Palmetto est communément utilisé pour traiter l’hypertrophie bégnine de la prostate, et a aussi des effets antiinflammatoires.
Le mécanisme de cette plante est assez peu connu, mais les scientifiques supposent qu’il empêche ou diminue la conversion de la testostérone en DHT.
La DHT est une hormone métabolite de la testostérone qui se forme sous l’action de l’enzyme 5-α-réductase.
Le saw palmetto inhiberait l’enzyme 5-α-réductase, et préserverait une plus grande partie de la testostérone libre pour l’anabolisme musculaire.
3. Racine d’ortie :
L’ortie piquante permettrait d’augmenter le taux de testostérone dans l’organisme. Cette plante affecterait en effet le degré d’interaction entre l’hormone sexuelle SHBG et la testostérone libre.
La SHBG régule la quantité de testostérone libre qui se lie aux récepteurs des cellules, précisément à l’endroit où a lieu la synthèse des protéines.
L’ortie piquante va inhiber l’action de la SHBG, ce qui aura pour effet d’élever la quantité de testostérone libre qui se lie aux récepteurs cellulaires, favorisant ainsi la croissance musculaire.
Des études ont été effectuées et ont montré les effets inhibiteurs de la plante et leurs conséquences sur les cellules de la membrane prostatique.
Cependant, d’autres études sont encore nécessaires pour démontrer les effets de l’ortie sur les taux de testostérone précisément.
Un ingrédient prometteur qu’il nous semble judicieux de placer dans la liste des substances qui ont de grandes chances d’avoir une action positive sur les taux de testostérone.
4. Longjack :
L’extrait de Longjack, ou eurycoma longifolia, est utilisé traditionnellement en Asie comme aphrodisiaque.
Surnommée le Viagra qu’on peut faire pousser chez soi, cette plante a été beaucoup étudiée et des études sur les rongeurs montrent à la fois une hausse du désir et des performances sexuelles, une capacité à renverser les effets inhibiteurs des estrogènes sur la production de testostérone et la spermatogenèse.
Une étude plus spécifiquement menée sur un groupe d’hommes pratiquant la levée de poids a pu montrer que l’extrait de Longjack permet d’augmenter la masse musculaire sèche et la force, confirmant ainsi son impact anabolique sur l’organisme.
5. Calcium D-Glucarate :
Outre ses propriétés détoxifiantes qui aurait des effets anti cancers, cet ingrédient aurait aussi des propriétés anti-aromatase…
Dans une étude effectuée sur les rats, il a permit de faire baisser le taux d’estrogène de 23%. Même si des études sur l’homme sont nécessaires, le calcium D-glucarate est un ingrédient prometteur.
6. Eurycoma Longifolia :
Arbre d’Asie également utilisé comme aphrodisiaque. Il permettrait d’augmenter le désir et les performances sexuelles.
Une étude clinique, là encore sur des rats, confirme que cette plante augmente le taux de testostérone plasma et inverse les effets inhibiteurs des estrogènes sur la production de testostérone et la spermatogenèse.
Les effets anaboliques de la plante ont eux aussi été démontré dans plusieurs études, cette fois sur les rongeurs mais aussi sur l’homme.
7. Extrait de poivre noir :
L’extrait de poivre noir, qui est aujourd’hui sujet à de nombreuses études scientifiques en raison de la découverte de ses propriétés.
Cette substance est en effet très intéressante pour la santé du cerveau, mais, et cela nous interpelle particulièrement, permettrait d’augmenter le taux de testostérone dans l’organisme, tout en régulant les taux d’insuline et de TSH.
8. Bulbine Natalensis :
La bulbine est une plante originaire d’Afrique, utilisée traditionnellement comme aphrodisiaque.
Plusieurs études menées sur des rats ont montré l’efficacité de cette plante pour booster la testostérone, mais aussi augmenter la libération des hormones LH et FSH, tout en réduisant le taux d’estrogène, ce qui particulièrement intéressant.
De plus la bulbine a des effets très nets sur la libido.
Les doses optimales ont été scientifiquement estimées à 550mg/68kg de poids corporel, 730mg/90kg, 900mg/113kg.
Cependant attention, les études ont également montré que la bulbine a des effets secondaires négatifs sur certains organes, comme les reins et le foie, et ce sans qu’il y ai surdosage.
La bulbine, avec ces effets très proches des stéroïdes, nécessite un cyclage pour laisser le temps au corps de se rééquilibrer après une stimulation conséquente.
9. Extrait de Shilajit :
Il s’agit d’une exsudation issue de roches, présente dans certaines régions montagneuses du globe comme l’Himalaya.
Le shilajit est utilisé depuis des centaines d’années en médecine ayurvédique car il contient au moins 85 minéraux sous formes ionique, des triterpènes, de l’acide humique et de l’acide fulvique.
Cette substance a été étudiée des les années 50 en Russie et en Inde.
En 2010 une étude réalisée sur des hommes infertiles a montré que le shilajit augmente significativement la quantité et la motilité des spermatozoïdes (+ 61,4% de sperme), ainsi que les taux de testostérone sérum (+ 23,5%) et de FSH (+ 9,4%).
L’étude menée avec des dosages de 2 fois 100 mg de shilajit par jour n’a pas décelé d’effets secondaires à cette dose. On peut donc se dire que cet ingrédient est effectivement très pertinent dans un booster de testostérone.
10. Indole-3-Carbinol :
C’est grâce à cet ingrédient que l’équilibre de notre système hormonal sera conservé.
Il s’agit en effet d’un modulateur/inhibiteur d’aromatase, processus biochimique responsable de la production d’œstrogènes entraînée par la prise d’acide D-aspartique.
On va donc pouvoir profiter pleinement de notre boost de testostérone.
11. Ecdystérone :
L’ecdystérone est un écostéroïde, c’est à dire une substance qui a la même structure qu’un stéroïde, mais sans avoir les effets secondaires des stéroïdes anabolisants.
Une étude récente du Centre de Biotechnologie de l’Université Rutgers dans le New Jersey a testé les ecdystéroïdes dans les cellules musculaires de l’être humain.
Il s’avère que ces substances permettent une augmentation de la synthèse des protéines de 20% !
Le dosage recommandé en ecdystérone est d’environ 500mg par jour, même quantité que dans les études.
Mais certains individus prennent de plus fortes doses, par exemple 1200mg par jour, sans effet négatif rapporté.
12. Formule ZMA :
Avec un ZMA, on se situe dans une démarche de soutien, d’accompagnement de l’organisme dans son équilibre hormonal.
La prise de ZMA peut se révéler un complèment de premier choix pour augmenter naturellement votre testostérone et atteindre vos objectifs en terme de développement musculaire.
Le zinc est un oligo aliment présent dans les os et les muscles, qui joue un rôle central dans les mécanismes de croissance tissulaire et de la fertilité.
Il est nécessaire à la formation du composé actif de l’hormone masculine, la testostérone, et joue un rôle important dans la synthèse, la structure et la sécrétion de nombreuses autres hormones comme l’insuline et l’hormone de croissance.
Des études effectuée en 1999 sur des sportifs ont permit d’observer qu’une supplémentation en magnésium augmente de façon significative le taux de testostérone libre ainsi que la force musculaire chez les athlètes.
La force musculaire a été mesurée et comparée à un groupe placebo; résultat : le groupe ayant pris le magnésium a 2.5 fois plus de force musculaire.
13. Epidémium :
Cette plante est traditionnellement utilisée dans la médecine chinoise pour traiter la fatigue, les douleurs arthritiques et la dysfonction sexuelle.
Des études scientifiques viennent confirmer les propriétés de l’épidémium, même si les mécanismes d’action précis restent encore à préciser.
L’épidémium est connu pour booster la production naturelle de testostérone par le corps.
14. Avoine :
L’avoine contient des avécanosides, type de saponine similaire à celle contenue dans le tribulus.
L’avoine est reconnue comme favorisant l’augmentation du taux de testostérone en libérant l’hormone LH.
Attention cependant, elle peut provoquer des allergies. Au moindre doute, parlez à votre médecin.
15. Fenugrec :
Le fenugrec est une plante traditionnellement utilisée comme condiment en cuisine, mais qui est aussi connue pour ses propriétés aphrodisiaques.
Elle est riche en différentes substances très intéressantes : la choline qui participe à l’amélioration des performances sportives; le tryptophane, qui est un précurseur de la sérotonine; la niacine et le potassium qui contribuent à une bonne fonction immunitaire; des enzymes aromatase et 5-alpha-réductase qui vont favoriser l’augmentation de la testostérone.
Il contient une quantité importante de saponine de type furostanol, qui a pour effet d’augmenter la production d’hormone LH et de DHEA, entraînant une hausse du taux de testostérone.
Des études ont montré que le fenugrec influence positivement la libido, l’endurance et le niveau d’énergie, améliore la force et les performances musculaires, augmente le taux de testostérone tout en réduisant la masse grasse.
Lorsque vous voulez choisir un booster de testostérone qui vous correspond, vous voilà bien armés pour lire la composition de votre complément et avoir un rapide aperçu de son efficacité.
La semaine prochaine, nous aborderons les ingrédients boosters de testostérone qui ne marchent pas.
Bonsoir,
Vous précisez qu’il est important de complémenter la prise d’acide D-aspartique par un inhibiteur d’aromatase,
Lesquelles conseillez-vous, et est-ce qu’une prise de Ginkgo Biloba journalière suffit ?
Merci.
Salut Loris,
Merci pour ton message.
Perso, je me tournerai plutôt vers la vitamine C (entre 2 et 4 grammes/jour).
Bonne continuation!
Max