En tant qu’hommes, nous savons bien, et depuis longtemps, en quoi la testostérone peut nous être bénéfique : augmentation de la masse musculaire, hausse des performances, sont deux des principaux atouts de la stimulation de cette hormone, mâle par excellence.

Mais connaissez-vous les effets et les bénéfices de la testostérone sur votre mental ?

En effet, comme vous allez le découvrir dans la suite de cet article, la testostérone est une hormone qui nous surprendra toujours, et qui a plus d’un tour dans son sac !

L’influence de la Testostérone sur les performances cognitives

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Si on observe les taux de testostérone en corrélation avec la mémoire et avec l’âge, on s’aperçoit que ceux-ci diminuent au même moment où la mémoire commence à ralentir de manière significative.

Le magazine Harvard Men’s Health Watch a relayé récemment l’hypothèse selon laquelle cette diminution de la mémoire pourrait bien être liée à l’hormone mâle.

D’une part les études ont montré le lien entre le taux élevé de la testostérone vers la quarantaine, fleur de l’âge, et une meilleure préservation des tissus du cerveau.

De plus, chez l’homme plus âgé, il a été observé qu’un taux de testostérone plus élevé entraîne de meilleures performances aux tests cognitifs.

Pour appuyer ces hypothèses et ces observations, trois études menées sur les effets de la thérapie de privation d’androgène (indiquée notamment dans le cancer de la prostate), ont montré que cette privation a des effets négatifs sur les performances cognitives.

On peut donc penser à juste titre que préserver nos pics de testostérone tout au long de notre vie va nous aider à maintenir et à améliorer nos fonctions mentales.

Les effets psychologiques de la testostérone

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Mais au-delà de l’amélioration de la mémoire, la testostérone a également des effets plus subtils sur la psychologie masculine.

Sachez par exemple, pour l’anecdote, qu’un homme qui tombe amoureux a des taux de testostérone qui baissent, tandis que ceux-ci vont avoir l’effet inverse, c’est à dire augmenter, chez l’heureuse élue !

Surprenant quand on sait que la testostérone entraîne une hausse de la libido et qu’on se suppose plutôt en mode transe amoureuse et libidineuse qu’en mode amour platonique.

Ceci serait du à la réduction temporaire des comportements entre les deux sexes, lors de la lune de miel.

Rassurons-nous, ces effets ne durent pas ! La testostérone est bien connue pour booster le désir sexuel et la libido, et les vendeurs de boosters de testostérone ne sont pas en reste sur ce plan (à ce propos, et si vous êtes intéressé, n’hésitez pas à parcourir ce site afin de découvrir les boosters que nous avons testé pour vous) !

Plus sérieusement, la testostérone est reconnue pour influencer le comportement et entraîner un attrait pour la domination très net.

Ceci peut avoir des effets positifs tout comme des effets négatifs, selon l’environnement, l’histoire de chaque homme, les valeurs propres à chacun.

En effet cette tendance à la domination s’avérera très bénéfique dans un contexte sportif ou de business, car un taux élevé de testostérone entraîne une tendance accrue au leadership, à la confiance en soi, à la compétitivité.

La testostérone va donc nous aider, nous hommes, à dépasser nos limites, à avoir une attitude combative, ce qui va bien entendu être un atout très positif lors des entraînements mais aussi dans un contexte de compétition.

Par contre, dans un contexte moins favorable, un taux de testostérone élevé peut entraîner force brutale, violence, crises de rage, ainsi qu’une tendance à ne pas se sentir concerné par les sentiments et préoccupations d’autrui.

Toujours dans un contexte négatif, un taux testostérone élevé a été reconnu comme facteur de risque aggravant et influençant les individus déjà fragilisés à fumer, boire de l’alcool et avoir des comportements à risque. Nous voyons là le revers de la médaille, mais cela ne doit pas nous alarmer !

Comme je l’ai précisé, tout dépend d’où nous allons mettre cette énergie libérée par l’augmentation de notre testostérone ! Que celle-ci nous serve à alimenter notre envie d’aller plus loin, de nous entraîner plus dur, de nous dépasser !

La testostérone et la dépression

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L’American Journal of Psychiatry a publiée une étude montrant qu’un apport en testostérone améliore les états dépressifs.

Plusieurs autres études ont pu effectivement faire le lien entre une baisse du taux de testostérone, ou un taux de testostérone bas, et la dépression.

En étudiant les dossiers médicaux de 278 hommes de 45 ans et plus, il a été avéré que sur une période de deux ans les hommes avec un taux de testostérone faible avaient quatre fois plus de chance d’être diagnostiqués avec une dépression.

Il est donc essentiel, surtout lorsqu’on avance en âge (et pour le cas de la testostérone la vigilance est requise dès la trentaine, période où les taux commencent à baisser naturellement), d’être attentif aux différents signes, parfois subtils, qui peuvent être synonymes d’une baisse du taux de testostérone trop importante : baisse d’énergie, libido réduite, fatigue générale doivent inciter à la vigilance.

La testostérone et le cerveau

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Les influences de la testostérone sur le cerveau et le psychisme restent à ce jour un mystère pour la science, mais des hypothèses sont tout de même avancées.

Il est connu des scientifiques qu’un certain nombre de récepteurs de la testostérone sont présents dans le cerveau.

Les récepteurs situés au niveau du cortex et du lobe limbique sont respectivement responsables de l’agressivité (étymologiquement le mot vient de l’expression latine ad-gressere, qui signifie aller vers, qui implique le contact, et la vie – bien loin du sens commun que l’on veut bien lui donner, qui implique violence et brutalité ), du dynamisme qu’on retrouve chez l’homme ayant un taux de testostérone élevé, ainsi que du désir.

Les récepteurs présents dans le noyau ventro-médian hypothalamique commandent, quant à eux, l’érection.

Ce qui reste encore mystérieux, c’est la différence que pourrait apporter la testostérone entre le psychisme masculin et le psychisme féminin.

En effet, les différences entre le cerveau des garçons et celui des filles seraient en partie liées « aux pics de testostérone, in utero et dans les semaines qui suivent la naissance », selon JR Rapin, professeur de pharmacologie.

Et c’est ainsi que le corps calleux qui relie les deux hémisphères est plus développé chez la femme, et que l’aire temporale est plus étendue chez elle, ce qui l’amène à être plus tournée vers l’expression par le langage.

Alors que nous avons cette même aire temporale plus développée à gauche, ce qui nous amène à être plus à l’aise dans l’exploration et la maîtrise de l’espace…

La testostérone est loin d’être uniquement cette hormone qui fait de nous de potentiels super-héros en salle et dans la chambre à coucher !

Elle contribue à ce qui fait de nous des hommes, elle constitue un atout majeur dans notre vie et dans l’attitude que nous pouvons adopter face aux défis constants que sont nos entraînements intenses.

La testostérone est définitivement une hormone à choyer et à entretenir !