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La testostérone est une hormone stéroïdienne du groupe des androgènes très plébiscitée par les adeptes du bodybuilding pour ses effets sur le développement de la masse musculaire.

Mais en dehors des bénéfices sur la synthèse des protéines et sur la libido, connaissez-vous bien la testostérone et sa physiologie ?
Augmentertestosterone.com vous fait faire un petit tour d’horizon de l’hormone mâle par excellence.

Physiologie de la testostérone chez l’embryon

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Chez l’embryon, les gonades se différencient pour former les testicules. Ce sont les cellules de Leydig présentes dans les testicules qui ont pour mission de sécréter la testostérone.

Au niveau embryonnaire la testostérone va provoquer la masculinisation des organes génitaux.
En effet, aux environs de la 12ème semaine de grossesse la testostérone sécrétée par la régression des canaux de Müller favorise le développement d’autres canaux, les canaux de Wolff, ainsi que de l’épididyme, tous deux indispensables au bon fonctionnement de l’appareil génital masculin.
Pendant la phase embryonnaire, la testostérone participe également, avec d’autres hormones, à la mise en place des caractéristiques sexuelles au niveau des voies génitales et des organes génitaux extérieurs : c’est l’apparition de l’épididyme et du spermiducte, des vésicules séminales, de la prostate et du pénis.

Physiologie de la testostérone à la puberté

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A la puberté les organes génitaux jusque là non fonctionnels subissent des transformations morphologiques et les glandes sexuelles se mettent en fonction.

La puberté voit le développement des caractères sexuels secondaires que sont :

  • L’augmentation de la taille des testicules et du pénis ;
  • L’apparition de la pilosité générale ;
  • Le développement de la masse musculaire ;
  • L’intérêt envers la sexualité ;
  • L’augmentation du taux de testostérone dans le sang ;
  • La hausse de la lipolyse ;
  • L’apparition des zones érogènes.

Comment agit la testostérone

La testostérone, comme toutes les autres hormones stéroïdiennes, est un dérivé du cholestérol.
Elle est produite en majorité par les testicules, et en plus faibles quantités par les glandes surrénales et quelques autres tissus.
La testostérone est transportée jusqu’aux tissus cibles par le sang, dans lequel elle se lie à une protéine plasmatique, la SHBG (Sex-Hormon Binding Globulin).

Il existe dans l’organisme un équilibre entre la quantité de testostérone fixée sur la SHBG et la quantité de testostérone libre, c’est à dire non fixée.
Seule la testostérone libre ainsi que la testostérone liée à l’albumine sont biologiquement actives.

Testostérone et musculation

Dans l’organisme adulte, quatre grands facteurs participent à la nutrition et à la croissance du tissu musculaire.
Ces facteurs sont la nutrition, l’innervation (l’ensemble des nerfs), l’activité musculaire et pour finir les hormones.
Chacun de ces facteurs interagit au niveau moléculaire pour provoquer la synthèse des protéines.
En se penchant plus spécifiquement sur l’axe endocrinien et plus précisément sur la testostérone, les chercheurs se sont aperçu que lors de l’exercice de force comme l’haltérophilie et la musculation, trois variables déterminent la réponse de la testostérone dans l’organisme :

  • L’intensité au maximum ;
  • Le volume de la séance ;
  • La masse musculaire mise en jeu.

C’est l’augmentation, soit isolée soit combinée, de ces trois paramètres qui va déterminer le degré d’amplification de la réponse de la testostérone.

Les chercheurs ont pu mettre en avant que la testostérone répond de façon homogène par une élévation de sa concentration plasmique à l’issu d’un exercice de force.

Par contre cette réponse dans l’instant ne semble par modifier les taux de testostérone de base en phase de repos, et ne semble pas jouer un rôle déterminant dans l’anabolisme musculaire résultant de l’entraînement.
Des études plus spécifiques devront être mises en œuvre pour éclaircir de manière très précise le rôle de la testostérone dans la prise de masse.