Masturbation et musculation…c’est là un sujet qui occupe les pensées de plus d’un, mais sans oser en parler! Vous vous imaginez, en plein entraînement en salle, vous entretenir avec votre voisin de la “science de la stimulation manuelle du pénis”? Pourtant, y en a ceux qui en parlent, et croyez-moi, il faut le faire! Euh, je parle de “parler de masturbation”…
Oui, c’est un sujet qu’il va falloir tirer au clair une fois pour toutes. Est-il sain de combiner masturbation et musculation? La masturbation n’entraînerait-elle pas une baisse de testostérone qui pourrait affecter nos résultats en muscu? Doit-on arrêter de se masturber au risque de ruiner sa santé de bodybuilder? Tant de question qu’on retrouve sur des forums sur le web, mais toujours sans réponses sérieuses ni vérifiées. Voyons voir.
Mastrubation et musculation, le couple “maudit” ?
Masturbation et musculation semblent ne pas pouvoir cohabiter, selon certains avis. Seulement, ces derniers semblent aussi ne pas avoir de fondements, surtout scientifiques. Ce qu’on sait par contre, et de façon sûre, c’est que justement un surplus de testostérone peut conduire à une envie de se masturber! Je m’explique…
La testostérone est tout ce qui nous définit, en tant qu’hommes. C’est justement parce qu’on en regorge que notre appétit sexuel en est bien aiguisé. Si donc nous sommes très stimulés de l’extérieur (partenaires chaud(e)s, films porno, magazines coquins, …), la testostérone cherche à se libérer. Si cela aboutit à un rapport sexuel, c’est tant mieux : sinon, c’est branlette! Ben, dans tous les cas, on arrive au même résultat, non?
L’incompatibilité masturbation et musculation n’est pas d’ordre physique…
On vient de parler de résultat. Oui, on finit par se libérer, mais notre mental risque de ne pas s’en porter mieux! Les études scientifiques menées jusque-là sont unanimes à ce sujet. La masturbation ne représenterait aucun effet nuisible sur la santé physique (sauf en cas d’abus compulsif bien sûr), mais elle affecterait le mental considérablement. C’est une pratique qui laisse toujours après elle, semble-t-il un sentiment de culpabilité qui travaille beaucoup le mental, en le sapant.
Si beaucoup de gens recommandent que masturbation et musculation ne fassent pas tandem, c’est surtout à cause de cela et pas plus. J’ai fait un long tour sur différents forums de discussion autour de la musculation, et voici ce que j’ai retenu. La plupart des personnes ayant témoigné recommandent de reporter la petite séance de plaisir solitaire pour après l’entraînement. La raison en serait que la masturbation risque moins d’impacter le moral du bodybuilder. Ce dernier aura besoin en effet de toute sa motivation pour attaquer ses exercices.
Anecdotiquement, certains internautes affirment qu’au contraire, masturbation et musculation font une belle paire et que se branler avant l’entraînement leur procurait plus de motivation.
La masturbation fait-elle vraiment baisser la testostérone?
Avant de tenter de répondre à cette question, rappelons ce que nous savons déjà sur la testostérone. C’est une hormone masculine par excellence, qui plus est primordiale dans l’activité de nos corps masculins, avec un peu plus d’importance au niveau sexuel. Mais, la testostérone est aussi cette hormone qui joue un rôle encore plus important en matière de développement musculaire.
Pour en apprendre davantage, je vous redirige vers cet article déjà publié sur le site.
Comme nous nous intéressons au duo masturbation et musculation, nous allons plutôt parler de testostérone et musculation.
Pour un adepte de la muscu, le taux de testostérone est un paramètre qu’on ne prend pas à la légère. Une augmentation de ce taux signifie indubitablement une augmentation de force qui conduit nécessairement à un gain de masse musculaire. Il est donc tout à fait légitime de se poser la question à propos de masturbation et musculation.
Lire aussi : Testo Max de CrazyBulk, un puissant booster de testostérone
Alors, est-ce que je risque d’y laisser ma testostérone ?
Aucun rapport ni étude scientifiques ne peuvent à ce jour trancher sur la question. L’activité sexuelle faisant partie de la vie biologique de l’homme, il n’est pas concevable qu’elle ait un impact sur le rendement sportif en général, et celui musculaire en particulier. En témoignent les différentes pratiques de coachs sportifs, lutteurs, et autres joueurs de tennis ou de football. Parmi ces catégories qu’on vient de citer, il y en a ceux qui prônent l’abstinence pendant une certaine période avant une épreuve sportive quelconque. D’autres, par contre, affirment se livrer à une activité sexuelles quelque peu avant d’entrer en compétition. Qui croire?
Moi, personnellement, je crois les deux versions. Masturbation et musculation est une combinaison que chaque bodybuilder averti se devrait de tester lui-même. Cela semble, clairement, prouver que rien ne marche de la même façon pour tout le monde.
Avant de vous laisser, rigolons un peu…
J’ai repéré cette vidéo pleine de punch mais aussi de bonne humeur et surtout, surtout, d’humour! Le jeune Tibo, en bon podcaster je dois dis, a su faire le tour de la question dans cette vidéo de 5 minutes, pleine de testostérone. Une bonne approche de la polémique masturbation et musculation, je dois dire!
La vidéo :
Vos différents avis nous concernent vraiment!
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