La production d’hormone est un système complexe, qui recèle notamment près de 40 types différents de métabolites de l’estrogène.
Beaucoup de scientifiques disent d’ailleurs que trop d’estrogène dans l’organisme peut potentiellement augmenter les risques de cancer, d’obésité, sautes d’humeur, et phénomènes de féminisation chez l’homme.
Mais il existe en réalité, parmi les différents types d’estrogène, des bons et des mauvais élèves : le 2-hydroxyestrone fait partie de nos amis, tandis que le 16-alpha hydroxyestradiol est plutôt à éviter.
Cela fait bien longtemps que les adeptes du bodybuilding savent qu’il est indispensable pour leur bon développement musculaire de savoir contrôler leur taux d’estrogène.
Et fort heureusement cet objectif peut être atteint avec des moyens simples à la portée de tous.
Beaucoup d’hommes sont sujets à un déséquilibre hormonal de leur estrogène et de leur testostérone.
Trop de « mauvais » estrogène peut conduire à de la prise de masse grasse, à une perte lente mais assurée de tissu musculaire, et à la réduction du désir et des performances sexuelles.
Et de trop forts taux d’estrogène peuvent effectivement réduire les bénéfices de la testostérone.
1 – Soja et raisin rouge :
Ces aliments peuvent aider le foie à métaboliser et rejeter l’estrogène en excès dans le système.
En effet, les isoflavones présents dans le soja bloquent certains sites où se trouvent les récepteurs qui permettent aux estrogènes de se lier aux cellules.
Et l’extrait de la peau du raisin rouge, le resveratrol, améliore le fonctionnement du foie et permet ainsi de rejeter efficacement l’estrogène en excès dans l’organsime.
2 – Fruits et légumes riches en vitamine C :
Ils réduisent l’enzyme 5-alpha-réductase, qui est responsable de la conversion de androstenedione et de la testostérone en estrogène.
3 – Brocoli, choux-fleur et choux frisé :
Ces légumes contiennent une substance active, le di-indoline, connue pour promouvoir un bon métabolisme des estrogènes.
Le di-indoline augmente par pas moins de 75% le « bon » 2-hydroxy-estrogène, qui a des affinités notamment avec certaines protéines.
Ceci va permettre de laisser place dans l’organisme à des taux de testostérone libre élevés. Le diindolylméthane a aussi la capacité de réduire les mauvais estrogènes de 50%.
4 – Chrysine :
Egalement connue sous le nom de Flavone X, il s’agit d’un supplément issu de la fleur de passiflore (passiflora coerulea).
La chrysine aide le corps à absorber les enzymes qui catalysent la production d’estrogènes.
5 – Zinc :
Ce minéral inhibe l’enzyme aromatase qui convertit la testostérone en estrogène.
Si vous n’êtes pas un gros mangeur de viande, je vous recommande de prendre une supplémentation en zinc, avec un ZMA par exemple
(voir les tests de Supragen Z max, Scitec ZMB6 et ZMA Ultraforce pour faire votre choix).
6 – Mangues et ananas :
Ces fruits exotiques sont riches en manganèse.
Cette substance, prise en conjonction avec le zinc, va favoriser un bon équilibre hormonal.
7 – Graines de lin :
Les graines de lin contiennent des composants appelés « lignans ».
Selon l’institut Linus Pauling de l’Université de L’Oregon aux USA, ces lignans ont une action anti-estrogène en interférant avec les enzymes impliqués dans la production d’estrogène.
Cependant les graines de lin contiennent également des estrogènes, et il est donc recommandé de n’en consommer qu’une seule fois par jour.
8 – Oignon, ail et jaune d’oeuf :
Ces aliments contiennent du soufre.
Or le soufre est une excellente substance pour promouvoir la santé du foie, qui, comme nous l’avons vu, participe très activement à rejeter l’excès d’estrogène dans l’organisme.
D’autres aliments, comme le citron, le citron vert, les épinards ou les choux de bruxelles favorise une détoxification du foie, et vont donc permettre à ce dernier de fonctionner de manière optimale.
9 – Légumineuses :
Les lentilles, haricots rouge, pois chiche et autres légumineuses contiennent des phytoestrogènes qui, comparé à l’estrogène d’origine animale, sont beaucoup moins puissants.
Par ailleurs ces phytoestrogènes vont se battre avec les autres types d’estrogène présents dans le corps pour prendre leur place. Cela va donc bloquer les récepteurs cellulaires et les empêcher d’accueillir trop de « mauvais » estradiol dans l’organisme.
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